Par Thierry Sin, maître composteur spécialisé en lombricompostage chez DM Compost

Du Worm Café au City Worms

C’est à l’occasion de l’édition 2012 de Pollutech à Lyon que j’ai vu pour la première fois le lombricomposteur City Worms, tout au moins son prototype 3D.
J’ai ensuite attendu patiemment sa sortie (industrielle) en 2015 pour l’adopter.
Je me servais précédemment d’un Worm Café que j’avais installé sur une planche roulante sous le plan de travail de ma cuisine (j’habite en habitat vertical à Paris-Belleville).


Après un transfert de son contenu et des vers (la souche initiale date de 2006), et une cession du Worm Café à un voisin ravi, qui a ainsi pu l’installer sur sa terrasse (exposée Est !), le City Worms a trouvé sa place dans ma cuisine. Progressivement, j’ai appris à en tirer le meilleur profit.

Une tablette qui change tout

Mon premier réflexe a été d’identifier la bouteille dont la taille me permettrait de la coincer entre le robinet et la tablette pour récolter le lombrithé plus facilement et en continu (je ne fais pas partie de ces gens qui considèrent que son obtention est un « dysfonctionnement », et je n’aime pas obtenir un lombrithé à l’odeur désagréable). L’heureuse élue fut une bouteille de jus français de 22,8 cm de hauteur (sans le bouchon).

La bouteille installée, il me restait à utiliser l’espace restant de la tablette pour y placer une réserve de cartons.
En avoir toujours à portée de main est le moyen qui me convient le mieux pour penser à en rajouter à l’occasion de chaque apport.

Dès lors mon geste est routinier : sitôt mes épluchures produites et fractionnées sur le plan de travail, je fais ressortir/rouler le City Worms vers moi, j’ouvre le couvercle, l’accroche, soulève le matelas, dispose mes épluchures, prends ma corbeille (merci LaBeL RéCuP), rajoute du carton, remets matelas et couvercle, lui fais retrouver sa place sous le plan de travail, et … c’est tout !

J’ai, à cette occasion, réalisé qu’à date, grâce à sa tablette, le City Worms était le SEUL lombricomposteur permettant une récolte du lombrithé en CONTINU en toute sécurité tout en offrant un espace de stockage pour le carton.

En utilisant le City Worms, je comprends mieux le slogan de Vers La Terre « Le lombricompostage facile »

Adapté à mes besoins d’animation

L’autre raison majeure pour laquelle j’apprécie le City Worms est lié au fait que depuis plusieurs années, à différents titres, j’assure des formations et des animations ayant trait aux biodéchets et au (lombri)compostage :
A ce titre je fais suivre mon City Worms en activité sur le lieu d’animation : en parler c’est bien, le montrer c’est mieux ! C’est d’ailleurs de plus en plus le cas la très grande majorité des collectivités franciliennes ayant choisi de proposer le City Worms à leurs administrés.

Ce faisant, je m’organise pour faire « tourner » mon City Worms avec DEUX plateaux, ça soulage mes lombaires et cela me suffit pour l’animation : je montre (et surtout fais SENTIR) le plateau avec ce qu’on y met, pour montrer ensuite ce que ça devient.
Et là où le City Worms m’a beaucoup facilité la vie, c’est quand j’ai réalisé que l’inclinaison du robinet permettait d’insérer le bac récepteur dans un plateau vide.
Je pouvais dès lors enlever les pieds et la tablette pour reconstituer son cube originel et ainsi pouvoir le déplacer plus facilement sans risquer d’endommager le robinet !

Arrivé à destination, le reconstituer sur place m’est tout aussi rapide et facile.
Ayant fait subir à mon City Worms ce traitement (démontage / remontage) des centaines de fois, je peux témoigner de la solidité et de la durabilité du produit.
Des foyers m’ayant vu faire m’ont d’ailleurs indiqué qu’il s’y prenaient désormais ainsi pour le descendre à la cave en période de canicule.

Un lombricomposteur qui gagne à être connu

Si j’écris ces quelques lignes, c’est qu’au gré des nombreux échanges lors d’animations ou formations, que ce soit avec du public, des utilisateurs ou des professionnels, je me suis rendu compte que trop souvent ces possibilités étaient ignorées…
Ce pourquoi je me suis permis d’adresser à Vers La Terre un tableau précisant avantages et bénéfices d'utilisation qui en résultent, consultable sur cette page.

J’apprécie bien d’autres aspects du City Worms (packaging, dimension adaptée à mes utilisations (hauteur travail, roulettes, fabriqué en France, ergonomie des plateaux …), mais vous l’aurez compris, les bénéfices utilisation que je retire de sa tablette et de son robinet incliné - que je ne retrouve sur aucun autre modèle - font que le City Worms reste, à date, et de loin, mon modèle de lombricomposteur domestique préféré.

Commentaires (0)

Aucun commentaire pour l'instant
Produit ajouté à vos coups de cœur
Produit ajouté à la comparaison