Tout savoir sur les vers
Découvrez ce petit peuple humble, précieux allié pour sauver un monde qui se décompose !
De vrais écolos !
- Dépolluent les sols
- Traitent les eaux usées
- Recyclent les déchets
- Dégradent la matière organique des filières agronomiques
Les cuistots du jardin
- Soignent les végétaux
- Nourrissent nos plantes
Des travailleurs hors pairs
- Labourent notre jardin
- Luttent contre l’érosion
- Redonnent vie à nos terres arides
Etc…
- Lavent plus blanc que blanc
- Utiles pour la pêche
- Un vrai garde-manger
Labourent le sol et le rendent fertile
L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols que nous exploitons pour nous nourrir. Le lombricien est un animal fouisseur. Son activité et son écologie en font un acteur majeur dans la structuration des sols.
Véritables laboureurs du sol, ils sont capables de retourner des surfaces considérables. Pour un hectare, on estime que 20 à 30 tonnes passent par leur tube digestif.
Par le travail constant qu’ils exercent, les vers de terre enfouissent dans les couches profondes du sol les éléments organiques prélevés en surface et remontent à la surface la terre des couches profondes ingérée en même temps que les matières organiques. Charles Darwin les appelait les « premiers laboureurs ». Titre amplement mérité au vu de leurs travaux. La présence des vers de terre maintient une structure du sol, dite grumeleuse, qui résulte du passage de la terre dans le tube digestif, des apports de différentes sécrétions et de l’action des bactéries et des champignons. Cette structure est favorable à la circulation de l’air et de l’eau, elle favorise la vie bactérienne et augmente la fertilité du sol. Par contre cette structure grumeleuse disparaît si les vers de terre sont éliminés par les traitements chimiques, les labours fréquents, ou si le sol est compacté par le passage répété d’engins lourds.
Traitent les eaux usées
Les vers de compost sont utilisés en France et au Chili depuis peu pour purifier les eaux usées des petites communes peu peuplées. Depuis 2004, la station d’épuration de Combaillaux (près de Montpellier) et une petite commune du Chili testent une nouvelle méthode d’épuration des eaux usées.
Le principe est simple :
L’une des cuves de la station d’épuration fonctionne selon le principe classique du lit bactérien tandis que l’autre est un lombrifiltre composé de vers de compost qui valorisent les eaux usées, d’écorces de pin posées sur un lit de copeaux de bois, et de graviers auxquels ont été ajoutés des vers de terre spécifiques (Eisenia andrei). Les vers sont arrosés par intermittence d’eau usée.
Au nombre de 25 000 par m² ils dégradent intégralement les effluents en les consommant sans utiliser de grandes quantités d’eau, comme c’est le cas dans les stations classiques. Il n’y a pas de boues à la sortie, seulement des tortillons de terre et de l’eau quasi-potable. Cependant, les vers n’agissent pas seuls. Les kilomètres de galeries qu’ils creusent assurent l’oxygénation des bactéries. Cette association permet un fort rendement épurateur, surtout pour les matières en suspension et les matières organiques.
Cette forme originale de station d’épuration vivante est adaptée aux petites communes de 1500 habitants environ. Elle nécessite peu d’espace, permet une économie de 20 à 30% par rapport au coût et à l’entretien d’une station d’épuration classique, ne consomme que très peu d’énergie et produit peu de nuisances olfactives et sonores. Cependant, ce système comme tous les procédés biologiques, est sensible aux pics de toxicité des eaux usées : les vers meurent s’ils sont nourris avec des eaux contenant du mercure, du cuivre ou de l’arsenic. Ce sont donc de bons indicateurs de l’écotoxicité. Le lombrifiltre ne convient donc qu’aux communes sans industrie ou sans activité polluante raccordée au réseau domestique.
Nourrissent et protègent les végétaux
Les lombriciens constituent la première biomasse du sol. Et les scientifiques évaluent à plusieurs centaines de tonnes par hectare leurs déjections qui apportent, ce faisant, une part très importante des éléments nutritifs (phosphore, calcium, zinc, magnésium) nécessaires à la croissance de vos plantes, fleurs, etc.. les rendant ainsi plus résistantes aux attaques de maladies et de parasites.
Les plantes puisent leur nourriture dans l’air et le sol. Aujourd’hui, nous savons que pour avoir une croissance saine, non seulement les différents éléments nutritifs et les oligo-éléments sont indispensables pour nos plantes, mais aussi la matière organique ; celle-ci n’est présente que dans l’humus et est mise à disposition des plantes par les vers et les micro-organismes.
Médecins du sol : lutte contre les parasites
Avec un lombricomposteur vous récoltez en moyenne 10 litres d’engrais liquide par an et par personne, soit 40 litres pour une famille de 4 personnes ; vous allez bientôt voir votre appartement, votre balcon et votre jardin se transformer en jungle !
En plus il est 100% naturel et très riche en nutriments naturellement présents : phosphore, potassium, calcium, sodium, magnésium, fer, zinc, manganèse, cuivre, aluminium… Il n’est donc pas nécessaire de lui adjoindre des produits chimiques nocifs pour la terre et les plantes, une pratique courante chez les industriels.
Dépolluent les sols
Aident les plantes à boire
En fonction des espèces, les vers de terre agissent différemment sur la structure du sol. Ils creusent des galeries plus ou moins profondes, ce qui accélère ainsi l’infiltration de l’eau dans le sol et limite le ruissellement. Ils améliorent l’aération et la circulation des liquides et des gaz qui atteignent plus facilement les racines des plantes. Les galeries creusées permettent aussi aux racines de s’étendre plus facilement et d’accroître la surface d’échange alimentaire entre le sol et les végétaux.
Dégradent la matière organique des filières agronomiques
Du lisier et du fumier porcin ont été traités avec succès à la station expérimentale de Guernevez (29) dans le cadre du programme « Porcherie verte », avec une méthode innovante et naturelle à succès : la lombrifiltration. L’élevage de vers est déposé sur un support organique arrosé par un liquide chargé de matières organiques (eaux usées, lisier ou fumier de bâtiments d’élevage…).
L’évacuation rapide des déjections animales par un système de « chasse d’eau » permet en effet une amélioration notable des élevages en bâtiment grâce à la limitation des odeurs, des émissions d’ammoniac et des gaz à effet de serre. Cependant, pour être durable, le système doit recycler l’eau, être facile à gérer pour les éleveurs et ouvrir de nouvelles voies de valorisation des nutriments excrétés. Ce procédé permet de produire des engrais organiques exportables, d’incorporer des co-produits agro-forestiers, de réduire le besoin de surface d’épandage et les émission d’ammoniac, de méthane et d’odeurs d’un élevage sur lisier conventionnel. Les lombriciens sont donc un excellent bio-indicateur de la stabilité du système, simple à contrôler.
Régénèrent les sols épuisés
Très utiles pour la pêche
Recyclent les déchets
En mettant les vers au travail dans un lombricomposteur, nos poubelles diminuent de 40%.
Les vers de terre recyclent les déchets organiques en les digérant. Ils nous apportent donc la solution idéale à la problématique grandissante et préoccupante qu’est la gestion de nos déchets ménagers, tout en favorisant la protection de l’environnement.
Solution contre la faim dans le monde ?
Et même lavent plus blanc que blanc!
Pourquoi ne pas tirer de certaines des 1 800 espèces de vers de terre, comme les Eisenia foetida, les enzymes qu’ils fabriquent et qui viennent facilement à bout de taches de sang, de vin ou de terre ?
ALLO MES VERS
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